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Ironman de Nice.

Mardi 14 Septembre 2021

Résultats.

Depuis 1982, Nice est une des places fortes du triathlon longue distance (Ironman) mondial. Outre les luttes mémorables que se sont livrés les monuments de notre sport, les Allen, Scott, Molina, Tinley ... cette épreuve a été immortalisée dès 1983 par Antenne 2 par  un reportage marquant intitulé "Voyage au bout de la souffrance" (visible notamment sur Youtube).

Le départ de l'Ironman (07H30) se fait de la plage des Pouchettes. Les 3,8 km de natation se font en 2 boucles avec une sortie à l'Australienne. Les 180 km de vélo avec un dénivelé de 2 400 m permettent de découvrir les plus beaux villages de l'arrière-pays niçois et du parc Naturel des PréAlpes d'Azur, en passant par le col de Vences, les plateaux de Caille et de Thorenc où, avec un peu de chance, il est possible d'observer des bisons (pas certain que Jérôme est pris le temps de les observer !). Les 42,195 km du marathon se font en 4 allers-retours de la Promenade des Anglais à l'aéroport. Le nombreux public ne ménage pas ses encouragements pour permettre aux triathlètes de se surpasser jusqu'à la ligne d'arrivée.

1 038 triathlètes se sont élancés dans la baie des Anges et 931 ont été classés.

Jérôme boucle son Ironman en 12H27'50" et se classe 453° au général.

Temps (hors transition) : natation 1H17'11" ; vélo 6h46'54" ; marathon 4H07'52".

 

 Fin des 3 800 m de natation ; serein. Le déroulé de la transition est dans la tête.

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" Finisher" de l'Ironman de Nice !

Fatigué et heureux d'avoir passer la ligne d'arrivée et prêt à recommencer.

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     Récit de course.

Je me dis qu’un jour je ferais différemment, que je prendrais plus de temps pour l’avant course et que j’éviterai le train couchette !
En effet, nous sommes arrivés avec mon épouse, le samedi matin à Nice par un train de nuit, parti la veille au soir de Paris. Nous n’avons pas passé la nuit du samedi au dimanche à Nice mais chez des amis à Cap d’Ail (une vingtaine de km à l’Est de Nice) ce qui a rendu l’avant et l’après course particulièrement difficile. Bref, une 4ème épreuve pour moi.
Le jour J, réveil 5h00 direction la gare de Monte-Carlo à pied pour rejoindre Nice. Une fois arrivé à Nice, je retrouve la célèbre Promenade des Anglais que quelques minutes avant le départ sans avoir pu regonfler mon vélo, déposé la veille, car le parc à vélos affiche fermé ! Le début d’une bien longue tout en étant belle journée... Cependant, tout est bien qui finit bien. En effet, je trouve une âme charitable, un bénévole de la course qui se saisit de ma pompe à vélo pour rapidement me le regonfler pendant que j’enfile ma combinaison néoprène pour la natation.
Il est 7h40 et le départ est dans moins de 10 minutes. Juste le temps nécessaire de manger une banane, régler mes lunettes et me mettre de la vaseline dans le cou. Me voilà tout juste dans le SAS des « 1h15 ». La mer est d’huile, l’eau à 23° voire même 24° ce qui me permet, fort heureusement, de garder ma combinaison. Une chance pour moi, piètre nageur que je suis... Les sensations sont bonnes disons correctes. J’en profite et je prends du plaisir sans être trop chahuté par le nombre de triathlètes. Au bout de 3 km, j’ai mal, non pas aux jambes ou aux bras mais au visage car mes lunettes sont trop serrées. Chaque coup de bras me rapproche de la plage et du terminus de cette 1° épreuve souvent redoutée et qui conditionne le reste de la course ; j’ai hâte d’enfourcher mon vélo.
La transition est volontairement lente, je prends le temps de m’habiller en tenue de cycliste aux couleurs du club. Je m’élance et je me dis que la journée va être belle. Le parcours vélo est sélectif (plus de 2300m de D+ à mon compteur) avec notamment le col de l’Ecre ou le col de Vence et je peux vous assurer que je les sens passer les kilomètres et le dénivelé. Mes jambes commencent à être lourdes ; je peine à m’alimenter et mon dos me fait mal. Le vélo qui est censé être la partie que j’affectionne, se transforme en une longue et pénible souffrance malgré un magnifique parcours et une météo estivale. Dans ma tête je me dis 2 choses. La 1ère que je n’ai pas assez roulé durant l’année mais je le savais et le ressens le jour J. La seconde est comment je vais pouvoir affronter le marathon et dans quel état je serai à l’arrivée. Je ne vous parle pas des crampes qui se déclenchent dans chacune de mes jambes, kilomètre après kilomètre. J’en termine enfin après plus de 6h30 d’effort. Reste l’ultime épreuve, un marathon sur la promenade des Anglais...
Je retrouve mon fan club, mon épouse et mes amis qui sont venus me donner du courage avant d’attaquer ces 42,195 km. Je m’élance et je sens tout de suite mon corps comme soulagé d’être enfin sur la terre ferme, comme connecté à l’asphalte. Le rythme est correct, compris entre 5’20’’ et 5’50’’ au kilomètre et ce, jusqu’à la ligne d’arrivée. Je m’arrête à chaque ravitaillement pour un savoureux cocktail eau, coca et Sainte Yorre. Malheureusement, lorsque je franchis la ligne d’arrivée vers 20h15, après plus de 12h27 d’effort, mon épouse a dû prendre son avion et mes amis ont dû rentrer chez eux.
Je ne vous parlerai pas de l’après course et mon retour en train le lendemain en région parisienne avec mon vélo et mes 2 gros sacs à dos.
Ce fut long, très long mais au final quelle épreuve et quel plaisir.
A quand le prochain ! Repos d’abord puis entraînement.

Photos dans l'onglet Photo/vidéo.

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